vendredi 22 novembre 2013

Un film à...

Gravity or not Gravity ?


Dévoreuse de films  en tous genre – je précise car en effet ça peut aller de Moi, moche et méchant à Prisoners en passant par Les beaux jours ou encore The dark knight rises – (bon je vous avoue que les films à la télérama à Utopia sans pop corn c’est pas vraiment ma tasse de thé, et en cela je ne peux pas vraiment m’auto qualifier de cinéphile, m’enfin c’est ma vie c’est mon choix (vous vous rappelez de cette émission ?!) ) – je ne suis pas une professionnelle de la critique cinématographique (que je lis peu d’ailleurs car l’avis des autres ne m’intéresse pas plus que cela, ce qui m’intéresse c’est me faire ma propre idée du film sans pollution externe), mais je me suis dis qu’après tout, si on avait crée une rubrique « culture » je ne pouvais pas y échapper !

Alors c’est parti, vous êtes prêts ?

Dernièrement je suis allée voir Gravity, un film dont on m’avait beaucoup parlé – pas toujours en bien d’ailleurs - et qui m’intriguait justement parce qu’il divisait l’opinion.
Très honnêtement, après les mauvaises critiques je m’étais résignée à ne pas aller le voir (vous voyez comme c’est néfaste l’opinion des autres ! ou comme je suis influençable…), sauf que voilà un soir le film que j’avais choisi de voir n’était pas à l’affiche à 22h, et, un peu par dépit, je me suis dit : « Gravity ? Pourquoi pas. »

Le résultat…

Sandra Bullock, bien meilleure que je ne l’imaginais, remplie son rôle à merveille sauf quand il s’agit de « pleurer » sa fille – d’ailleurs j’ai trouvé l’histoire de la petite fille morte vraiment de trop, c’est du surplus pour faire « pleurer dans les chaumières » et franchement ça n’a pas grand intérêt pour l’histoire, le pathos ne fonctionne pas (en tout cas pas sur moi (serais-je sans cœur ?) parce que tout simplement il n’est pas approprié.

Quant à George Clooney …comment dire… je ne voudrais pas vous spolier mais il disparaît assez vite de l'écran et malheureusement on n’a pas le temps d’apprécier son jeu, bien qu’en tout cas le personnage est assez intéressant dans le genre détaché de tout et plein d’auto dérision ( et de dérision tout court d’ailleurs).

En ce qui concerne le sujet – Je ne vous fait pas un dessin ça se passe dans l’espace – c’est le point faible du film selon moi : pas super palpitant, pas non plus chiant à mourir mais cet entre-deux est un peu gênant compte tenu du tapage qu’on a fait autour de ce film. Rien de nouveau sous le soleil pour un film dans l’espace (Vous aimez mes jeux de mots ? ;) ) .

Parce que certes, le film en lui-même est « beau ». Les images 3D valent le détour – pour une fois ! – mais la forme sans le fond, quoi de pire ? Ma théorie, c’est qu’après avoir payé le fameux 3D, ils n’avaient plus de budget pour le scénariste ce qui explique sans doute le manque d’originalité dudit scénario (quoi, j’ai le droit d’inventer non ?!). Et, bien que les images soient effectivement impressionnantes, il faut tout de même un certain temps pour que les haut de cœur du début s’amenuisent – oui parce que dans l’espace, on bouge beaucoup, on tourne, on virevolte à cause de l’apesanteur et la caméra aussi par la même occasion  - et c’est seulement que ton estomac s’est raccroché au reste de ton corps que tu peux – enfin – apprécier la beauté des images.

En conclusion…

C’est un film à voir absolument en 3D (entre autre parce que c’est la seule chose qui vaille vraiment le coup), ce qui signifie que c’est maintenant ou jamais car selon moi nul intérêt de voir ce film en streaming un dimanche soir sur ton pc de mauvaise qualité.



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